Danger mortel : la SNCF ne veut plus entendre parler de « petites lignes » mais de « dessertes fines »

, par Le Collectif

C’est un terme qui vient d’apparaître dans les articles et communiqués de ces dernières semaines. La société dite ferroviaire ne veut plus utiliser le termes de petites lignes puisque un immense front d’élus et d’usagers sont montés au créneau pour dénoncer ce qualificatif s’agissant du réseau ferroviaire historique du pays.
 
Aussi de la façon sournoise dont ils ont l’habitude les (mal) communicants de l’Entreprise tentent une OPA de langage, en voulant imposer le terme de « dessertes fines ».
 

 
C’est extrêmement vicieux et voici ce qu’en dit notre lanceur d’alertes masqué :
 


La brève n’est pas anodine et doit être prise très au sérieux. Source :
« LES PETITES LIGNES DEVIENNENT LES DESSERTES FINES »
 
« Un petit changement a frappé ceux qui ont l’oreille fine. Dans les hautes sphères, on ne parle plus de « petites lignes ». On parle de « dessertes fines ». La première expression est en train de rejoindre la longue liste des termes politiquement incorrects. Car une petite ligne, ce n’est pas très flatteur. Une desserte fine au contraire, cela se diffuse dans tout le territoire, cela s’épand, c’est le maillage, c’est quasiment la version poétique du sévère et sérieux dernier kilomètre.
 
Il y a aussi une autre différence. La ligne, c’est ferroviaire. La desserte, elle, ne désigne pas un moyen de transport mais un service de mobilité. En d’autres termes, dans les futurs appels d’offres des TER, il ne serait pas surprenant que la desserte fine soit confiée à des moyens non ferroviaires. Et que le sort de certaines petites lignes soit de disparaître dans les faits après avoir disparu du langage. ». Merci à tous de rester vigilants à ce sujet !
 

Nous le serons.