Ligne Alès Bessèges : débroussaillage des usagers en vue de la réouverture

, par La rédaction

Le collectif pour la réouverture de la ligne Alès Bessèges vient de débroussailler la ligne en attendant la réouverture promise. La région on s’en souvient trainait les pieds. Cela semble réparé.
 
Script du reportage de France 3 Languedoc Roussillon journal de 19 heures du 28 mai 2016 :


Du côté du Gard les membres du collectif de défense de la ligne ferroviaire Alès – Bessèges aimeraient bien aussi avoir des financements de la région, depuis 2012 ils se battent pour la réouverture des 32 kms de ligne qui a besoin d’être remise en état, aujourd’hui une cinquantaine de militants a participé à une opération de débroussaillage symbolique en gare de Bessèges, écoutez la porte parole du collectif, pour elle le montant des investissements est bien loin de ce qu’envisagerait la SNCF :
 
Anne-Marie Skora, porte parole collectif défense ligne Alès - Bessèges :
« En 2012 le projet était estimé à environ dix millions d’euros, un peu moins de dix millions d’euros. »
 
Pour mettre la ligne en état ?
 
« Tout à fait, pour faire recirculer les trains à la vitesse de 70 km/h qui est la vitesse de la ligne, et donc depuis en juillet 2015 il y a eu une visite de terrain pour réévaluer les travaux, et donc on n’a pas eu le comment on n’a pas eu le chiffrage définitif, par contre on a eu des échos et ça se chiffrerait à environ trente millions d’euros ou plus. »


 
Script du reportage de France 3 Languedoc Roussillon journal de midi du 30 mai 2016 :


Dans le Gard le collectif de défense et de modernisation de la ligne Alès Bessèges est passé à l’action ce week-end. Un débroussaillage symbolique pour montrer la voie, car les financements pour la remise en état de ce tronçon fermé depuis 2012 peinent à arriver.
 
Serpes, sécateurs ou machettes en main les membres du collectif de défense de la ligne Alès Bessèges ont adopté la maxime qui dot qu’on est jamais mieux servi que par soi-même. Depuis l’arrêt du passage des trains il y a quatre ans la nature a repris ses droits au milieu des 32 kilomètres de la voie ferrée, alors pour espérer une prochaine reprise de l’exploitation, ils débroussaillent.
 
Claude Bagarry, débroussailleur :
« Des acacias, tout ce qu’on trouve dans des terrains abandonnés en friche quoi... C’est des acacias, des ronces, évidemment de l’herbe n’en parlons pas c’est normal. »
 
Suspendue en 2012 pour vétusté la ligne aurait du rouvrir en 2015. L’absence de la région dans le tour de table financier puis des études divergentes sur le coût de la remise en état des voies avec un écart de un à dix ont retardé le début des travaux.
 
Anne-Marie Skora, porte parole collectif défense ligne Alès - Bessèges :
« SNCF Réseau ce qu’ils souhaitent c’est une rénovation parfaite, complète tandis que nous on propose une rénovation à minima. Mais une rénovation en sécurité quand même. »

 
Pour faire rouler les trains à quelle vitesse ?
 
« 70 km/h qui est la vitesse de la ligne. »
 
Et à cette allure Alès est à moins de 40 minutes. De quoi rendre concurrentiel l’usage du train pour les scolaires, les personnes âgées ou les salariés du bassin d’emploi cévenol. Les collectivités locales sont d’accord et la région affirme miser de nouveau sur le rail.
 
« On a fait trois initiatives l’an dernier qui ont permis à la région finalement de revenir sur le dossier et d’inscrire la ligne dans le contrat de plan état région. Voilà. Et avec un investissement de dix millions d’euros. »

 
Dans son combat pour une réouverture rapide de la ligne le collectif aurait même trouvé un allié, l’entreprise Solvay à Salindres intéressée par un développement de ses approvisionnements par voie ferrée.