Ligne du Cévenol : les traverses empoisonnées au créosote rien que pour les enfants d’Alleyras [MAJ][Réponse SNCF]

, par La rédaction

[ Mise à jour du 23 juin 14h ]
 
Nous recevons de la direction SNCF Auvergne la réponse suivante. Dont acte :
 

 

[ Mise à jour du 18 mai 15h ]
 
Nous apprenons des riverains que la SNCF est en train de bâcher son stock de traverses.
 

[ Article du 14 mai ]
 
L’odeur est insoutenable. Ce mercredi 13 mai il fait chaud à Pont d’Alleyras et les émanations de créosote dégagées par les nouveaux stocks de traverses en bois récemment disposés autour de la gare SNCF sont très fortes. Les riverains sont affolés. Et il y a de quoi.
 
Depuis les éboulements sur la RD40 et la voie ferrée du train Cévenol, dont les réouvertures ne sont indiquées ni par le conseil départemental de Haute Loire ni par la SNCF, les agents qui s’approvisionnaient en traverses au dépôt de Monistrol d’Allier pour leurs travaux de remplacement sont bloqués et ont jugé utile de créer un dépôt en gare d’Alleyras.
 

Rien n’interdit l’accès ni ne protège des insoutenables émanations
 
Sauf qu’à Monistrol les tas de bois étaient protégés par une bâche suite à la plainte des habitants. Pas à Alleyras.
 
Sauf qu’à Alleyras aucun panneau ni pourtour de sécurité n’interdisent l’accès à quiconque.
 
Sauf que ce traitement du bois est à l’origine de la « maladie honteuse des poteaux ».
 
Sauf que selon Wikipédia :
 

 Un bref contact direct avec de grandes quantités de créosote de goudron de houille peut entraîner une éruption cutanée ou des irritations sévères de la peau, des brûlures chimiques de la surface des yeux, des convulsions et une confusion mentale, une attaque des reins ou du foie, et même provoquer l’inconscience ou la mort.
 

 Un contact cutané direct avec de faibles doses de mélanges de créosote ou avec leurs vapeurs peut entraîner une sensibilité à la lumière accrue, des dommages à la cornée, et des lésions cutanées.
 

 Une exposition plus longue à la vapeur de créosote peut provoquer des irritations des voies respiratoires.
 

 
Et sauf donc que des enfants jouent quotidiennement aux abords et sur les traverses traitées avec ce produit mortel. Rien ne les en empêche.
 
Nous montons une nouvelle fois au créneau et demandons des explications et des mesures de protection urgentes à la SNCF.
 

 
Dans les médias :
 

 interview dans le journal à 12h de Radio Totem Auvergne du 15 Mai.

 Zoom d’Ici 43 le 21 mai :