Pétition dysfonct. ligne du Cévenol : la réponse obligée du Languedoc Roussillon

, par La rédaction

Réponse arrivée ce jour aux points soulevés par notre pétition cette fois de la direction des transports et communications du conseil régional du Languedoc Roussillon. Les documents sont affichés ci dessous, courrier bateau du ministre des transports sur le Cévenol y compris.
 
Sur les trois premiers points soulevés, les retards des trains TER et du Cévenol pour la correspondance à Clermont vers Paris, l’affichage informatif en temps réel dans les gares et les coupures totales du service tous les ans pendant plusieurs mois, la lettre est cinglante : c’est pas nous, c’est l’Etat. Sauf que nous parlions aussi des trains TER et là c’est pas l’Etat c’est les régions via la SNCF. Donc le LR ne se sent pas concerné. Dont acte. Quand on sait que toutes les liaisons par TER Clermont - Nîmes sont entièrement supportées et financées par la région Auvergne, on saisit mieux. Il y a eu lettre au ministre concernant le Cévenol, avec la réponse standart connue de tout le monde maintenant. Ok.
 
Sur la création d’un train tôt le matin pour les trajets domicile - travail entre, par exemple Labastide ou Genolhac et Saint-Georges d’Aurac ou Brioude, là encore on botte en touche : « Dans le contexte actuel il n’est pas envisageable que la région LR se substitue à l’état et assume à sa place une compétence et une charge nouvelle qui n’est pas la sienne sans moyens adéquats ». Joliment envoyé ! Sauf que c’est bien de la compétence et à la charge des deux régions mitoyennes Auvergne et Languedoc Roussillon et pas de l’Etat puisqu’encore une fois les TER Clermont Nîmes sont seulement financés par la région Auvergne alors qu’ils devraient l’être par les deux territoires. D’ailleurs c’est drôle les TER Languedoc Roussillon qui arrivent jusqu’à Marseille, à cheval sur deux régions, sont à la charge de qui ? De l’Etat ?
 
D’accord par contre sur la raison des coûts croissants facturés par la SNCF aux régions concernant l’exploitation de leurs TER. Ici même réponse que celle de la région Auvergne.
 
Donc d’un côté l’Auvergne qui demande des explications à la SNCF, de l’autre le LR qui ne se sent que peu ou pas impliqué. On en tirera la conclusion que l’on voudra mais on avait un peu déjà flairé l’absence d’intérêt de la dernière pour ses lignes TER. N’a-t-elle pas mis en place l’excuse suprême, le train à un euro, la plupart du temps remplacé par des autocars ? Les contournements et autres lignes TGV les motiveraient-ils beaucoup plus ?
 
Les habitants des zones hors mégapolettes apprécieront. Mais il est sûr que dans la course à la plus grosse ces derniers ne font pas le poids. Ils ne demandent pourtant simplement que le respect de l’existant.