Train de nuit Nîmes Clermont Paris : Auvergne Rhône Alpes a pris position et demande son retour

, par La rédaction

Nous venons de l’apprendre, Martine Guibert, Vice-présidente de la région Auvergne Rhône Alpes chargée des transports, a répondu fin 2020 au Collectif Oui au Train de Nuit qui l’interrogeait sur la position de la collectivité vis à vis des demandes de retour de trains de nuit.
 
La réponse détaillée (voir ci-dessous) concerne toutes les lignes qui traversent notre territoire et aussi la ligne du train Cévenol puisqu’il y est dit que le président de la région a écrit spécifiquement au ministre des transports Djebarri pour « souligner l’enjeu que représente le train de nuit Paris Clermont Ferrand Nîmes pour l’accessibilité et le développement du Massif central. »
 

 
Le maire de Brioude, ville qui signé notre proposition de voeu pour ce retour, a donc également insisté auprès de Laurent Wauquiez sur l’importance de ce rétablissement.
 
Malgré les fuites récentes dans la presse, le rapport sur les trains Intercités et de nuit commandé par le gouvernement et promis en décembre 2020 n’a toujours pas été remis aux députés. Le schéma de retour de ces trains que propose le ministre délégué Jean-Baptiste Djebarri est actuellement bloqué par le ministère des finances.
 
Après les beaux discours de nos gouvernants et surtout le désir des citoyens pour le retour des transports respectueux de la planète, en pleine période de pandémie liée aux conséquences désastreuses de la dominance d’une loi du marché désormais sans limites et des transports aériens, il est tout-à-fait normal, que des milliards soient débloqués pour sauver Air France de la cata, et qu’on rechigne pour trouver le budget nécessaire au retour des transports doux demandés par la population et les territoires.
 
Pas de volonté réelle politique donc au niveau national. Que du vent.
 
La lettre :