Belles promesses : Emmanuel Macron annonce un gain de 9 minutes pour le train Clermont - Paris

, par La rédaction

La directrice de rédaction du quotidien La Montagne voit rouge, elle qui s’est fait porte-parole des mécontents de la ligne SNCF Clermont - Paris : voici un an jour pour jour que le ministre des transports Jean-Baptiste Djebarri qui accompagnait le feu Guillaume Pépy promettait aux auvergnats une amélioration sur la ponctualité de la liaison avec la capitale centralisatrice.
 
Un an après il ne se passe pas une journée sans qu’un Intercités n’arrive à destination sans des retards énormes, jusqu’à deux heures. Absolument aucune amélioration.
 
Aux usagers excédés par ce mépris des territoires, ces promesses de gascon, cet abandon du massif central, le président Macron est venu il y a deux jours répondre par un nouvel enfumage en annonçant un gain de 9 minutes sur le trajet sous peu grâce au plan de relance... Les voyageurs fulminent et estiment que l’on se moque d’eux. Ce qu’ils demandent c’est de la ponctualité, pas 9 minutes de moins sur un trajet qui s’avère exécuté avec deux heures de retard parfois !
 
Et sur ce point nous devons l’avouer notre liaison Clermont Ferrand - Nîmes avec ses 3 aller retour quotidiens, ses 5 heures de temps de trajet, ses deux mois de coupure minimum par an pour menus travaux de jour s’avère bien plus fiable alors qu’elle est opérée de bout en bout avec du matériel des deux régions Occitanie et Auvergne Rhône Alpes. Donc des trains régionaux, la plupart des nouveaux Coradia, qui offrent tout le confort souhaité.
 
Le train lent aurait cette vertu d’être plus fiable ? C’est en tous cas le premier critère de choix des usagers : des trains à l’heure.
 
On pourra lire l’article sur la venue de Macron à Clermont ici :
 
Emmanuel Macron promet des améliorations pour le Clermont-Paris, le ministre des Transports annoncé le 24 septembre à Clermont
 
Pendant ce temps donc sur la ligne des Cévennes les TER font le plein et on joue de l’accordéon sur les quais :