De connivence avec SNCF Wauquiez « oublie » les 108 TER Auvergne-Rhône-Alpes supprimés sur la Ligne des Cévennes !

, par La rédaction

Ce n’est pas faute de l’en avoir informé, naïfs que nous sommes, en le rencontrant, en lui envoyant des lettres, des mails, des tweets... Rien n’y fait. Après le « Oui je vais voir... » en guise de réponse quand il est venu à Alleyras il y a 15 jours, devant son ami Vigier, suivi d’aucune mesure, après les mails lus car envoyés avec AR, on en est maintenant persuadé : il y a bien connivence de la Région Auvergne Rhône Alpes avec la SNCF en vue de la fermeture de la ligne Clermont-Ferrand Nîmes.
 
De plus nous pouvons désormais dire que la triste besogne et l’objectif final est bien d’isoler l’Auvergne et sa capitale Clermont-Ferrand. Les nombreuses fermetures de lignes ferroviaires de ces derniers mois en sont la preuve.
 

 
Avec l’aide de notre reporter du Haut-Allier analysons d’un peu plus près une nouvelle preuve de ce que nous avançons, en regardant l’échange de courriers entre le maire d’Alès et Wauquiez Lui-Même :
 
L. Wauquiez persiste à occulter le véritable problème concernant la situation actuelle de la Ligne des Cévennes dans la réponse, sans contenu, qu’il adresse au Vice-Président de l’Association des Élus pour la Défense du Cévenol et Maire d’Alès, Max Roustan, très préoccupé et intervenu dans l’urgence récemment.
 
Voici l’échange de courriers :
 

 

 
En effet, au 20 juin 2018, 108 trains ont été supprimés entre Clermont-Ferrand et Langogne (et au-delà vers Nîmes la plupart du temps) sans raison valable en rapport avec une logistique « défaillante » due à la grève, prétextée par la SNCF, à quelques exceptions près... Ce, hors jours de grève, et après déjà deux mois de fermeture totale pour travaux en mars et avril dernier.
 
L’impact sur le tourisme, la vie des étudiants et des scolaires plus particulièrement, est désormais bien visible dans un secteur rural déjà fragile économiquement et qui vit en grande partie à la belle saison.
 
L’état des infrastructures est une chose, la suppression des TER financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, pourtant AOT de tutelle, en est une autre ! M. Roustan ne manque pourtant pas de mentionner ces deux problématiques dans son questionnement à L. Wauquiez mais ce dernier n’en retient qu’une seule dans sa réponse.
 
Un article publié en ligne le 17 juin sur le site Internet du quotidien régional La Montagne, tente de trouver une explication :
 

 
https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand/transport/sncf/2018/06/17/greve-sncf-un-jackpot-pour-la-region-auvergne-rhone-alpes_12890660.html
 
Alors, s’il s’agit d’une intention délibérée de la Direction régionale SNCF de Lyon, de connivence avec l’exécutif du Conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, cela s’avère d’autant plus inadmissible !
 
Quand va-t-on enfin réussir à faire circuler tous les trains assurant la liaison Clermont-Ferrand - Nîmes ? Seuls deux TER (aller-retour en mi-journée), financés par la Région Occitanie, sur six sont maintenus. Cela fait déjà un mois et demi que ceux financés par Auvergne-Rhône-Alpes manquent à l’appel.