Etats Généraux du Rail en Languedoc Roussillon Midi Pyrénées : nous y serons !

, par La rédaction

Nous y serons pour défendre en premier lieu le tronçon ferroviaire La Bastide St Laurent les Bains / Saint-Georges d’Aurac qui n’intéresse personne mais qui nous concerne nous qui habitons les gorges du Haut Allier.
 
Carole Delga et Gérard Onesta ont lancé ce matin à Baillargues près de Montpellier les Etats Généraux du Rail qu’ils avaient promis lors de leur campagne des régionales.
 
Parmi les 36 réunions publiques, la première est programmée à Capdenac Gare (Aveyron) le 21 avril.
 
Déjà à Montpellier et Nîmes certains politiciens locaux s’acharnent toujours comme des poux à leurs gares TGV inutiles situées à 5 kilomètres ou plus des centres villes. D’autres, de la région, les élus EELV tiennent à leurs consultations publiques. Cela sera-t-il suffisant pour arrêter ces travaux déjà bien engagés ?
 
Exemple sur France 3 Languedoc Roussillon le 24 mars 2016 à 19 heures puis la vidéo du JT du 25 mars 12h :
 


Quel avenir pour la nouvelle gare TGV de Montpellier ? Le 5 avril prochain la première phase des travaux sera achevée. Aujourd’hui une visite de chantier était organisée mais la construction de la gare fait toujours débat.
 
Visite de chantier ce matin pour la finalisation de cette dalle surélevée qui devra accueillir la seconde gare TGV de Montpellier. Un moment clé pour la construction de la future ligne à grande vitesse.
 
Raymond Fondeville, PDG Société Fondeville :
« Pour nous c’est un grand jour parce que nous allons livrer donc pour le 5 avril qui est une cate clé je dirais de notre contrat toute la dalle pont qui permettra, je dirais, aux travaux de la voie de continuer. Quand je parle des travaux de la voie c’est-à-dire tous les travaux qui vont passer bien entendu sous cette dalle pont. »
 
Les lignes pourront donc être construites sus cette dalle et normalement au dessus, cette gare appelée Montpellier Sud de France. Elle devra être mise à disposition en décembre 2017. Normalement. Car il y a un mais : demain la présidente de région Carole Delga devrait faire des propositions en remettant en cause l’avancée des travaux et en lançant une grande concertation publique.
 
Christian Dupraz, conseil régional délégué aux transports
« Les Etats généraux du rail que nous lançons demain avec la présidente Delga vont permettre d’avoir du recul et de savoir si ce type de projet correspond à une priorité ou pas. Quand on a un budget limité on peut pas tout faire. Donc aujourd’hui faut-il, comme on s’y oriente, tout mettre sur la grande vitesse ? Faut-il aller plus sur les trains du quotidien, les TER, en mettre plus, plus réguliers. C’est le grand débat que nous ouvrons avec ces états généraux. »
 
32 réunions publiques prévues, 3 million de questionnaires distribués dans les gares, un site Internet dédié, devraient permettre de mieux cerner les besoins pour la région et les usagers. Fin des états généraux en septembre prochain. Quant à la gare l’état décidera de la suspension ou non des travaux de construction.
 



 



 

 
 La Dépêche du Midi du 25 mars résume assez bien la situation :


La nouvelle région lance aujourd’hui les États généraux du rail et de l’intermodalité pour définir avec la voix des usagers la politique des transports des vingt prochaines années. Une vaste consultation à l’heure où la compétence transports des Régions s’accroît et les budgets publics régressent.
 
La nouvelle présidente de région en avait pris l’engagement le 10 décembre à Montpellier, alors qu’elle était candidate aux régionales : remettre à plat les grands dossiers du transport ferroviaire dans une région où la question des mobilités et de l’intermodalité a toujours suscité de fortes tensions. Carole Delga, en avance sur son calendrier, lance ce matin au Pôle d’échanges multimodal de Baillargues (34) les États généraux du rail, une vaste consultation aux allures d’enquête publique citoyenne, ou de commission du débat public, pour approcher au plus près des besoins de la population. Les enjeux sont de taille et extraordinairement diversifiés dans cette région élargie de 5,6 millions d’habitants, où est attendue une progression démographique de près de 15 % d’ici à 2030. Le chantier est vaste, semé d’embûches car il ne se borne pas à mieux encadrer les déplacements professionnels d’un point à un autre.
 
Trente-six rencontres publiques
 
Le Languedoc-Roussillon connaît en été un surcroît de touristes sur ses stations balnéaires dont il faut gérer les flux. La Région génère aussi depuis des décennies des flux de marchandises et de personnes parmi les plus importants d’Europe. Chaque jour, 31 000 véhicules franchissent le col du Perthus, 60 millions de tonnes de fret circulent chaque année entre l’Espagne et la France. Un corridor voué aux camions et qui frôle l’asphyxie. A cela, il faut ajouter 6 millions de tonnes en fret portuaire, 60 000 tonnes en fret aérien… La question du report modal, le rôle des plateformes logistiques, des autoroutes ferroviaires Nord-Sud, prennent ici tout leur sens. Infrastructures de transport et développement économique sont ici intimement liées, dans des paysages pourtant bien différents. En Midi-Pyrénées, il existe un nœud ferroviaire où tout converge : c’est la gare Matabiau, quand le Languedoc-Roussillon doit gérer en priorité un gros transit le long de son littoral.
 
Le débat s’ouvre donc à partir d’aujourd’hui avec 36 rencontres publiques qui seront prolongées jusqu’en juillet, avec une information accrue auprès des voyageurs qui empruntent les trains au quotidien, auprès des associations d’usagers comme la Fnaut, des syndicats, de la SNCF, des financeurs et des collectivités concernées.
 
À l’heure, par exemple, où l’État se désengage de l’exploitation des trains de nuit, la Région va-t-elle devoir prendre le relais, assumer des coûts nouveaux sans qu’il y ait transfert financier de l’État ? Quels seront les moyens réels de la Région qui, avec la réforme territoriale et la loi Notre, va hériter en 2017 des transports interurbains, puis des transports scolaires ? Comment assumer des compétences nouvelles sans avoir les moyens de les appliquer », résume Jean-Luc Gibelin, vice-président de la Région.
 
Les États généraux qui démarrent ce jour, permettront de définir un cadre financier. Jusqu’alors, les transports représentaient plus du quart du budget total de la grande Région, autant que la formation… Mais combien demain ?
 

 
Non la gare de la Mogère lamentablement appelée « Sud de France » suivant la volonté du grand guide spirituel des années 80 de Montpellier Frêchou 1er (et dernier), ne sera pas seule au centre des Etats généraux du rail, celle aussi de Manduel y sera, et les lignes du quotidien pèseront. Nous l’espérons.
 
Voici le communiqué de la région Languedoc Roussillon Midi Pyrénées.

 
Le réseau des transports Midi Pyrénées Languedoc Roussillon :
 

 
On attend maintenant que la région Rhône - Alpes Auvergne fasse de même et laisse la parole aux usagers !