Ligne Grenoble - Gap : une réouverture joyeusement fêtée... mais au goût amer

, par La rédaction

Hier dimanche 11 décembre avait lieu la remise en circulation de la ligne Grenoble Gap après 11 mois de travaux. Une journée festive mais les participants étaient bien conscients que leur combat n’était pas terminé pour autant.
 
Voici l’interview exclusive de Nicolas Tremblay du Collectif de l’Etoile de Veynes réalisée dans le TER qui amenait les activistes vers Lus la Croix haute, lieu de convergence d’une célébration boudée par l’Etat, les régions SUD et Auvergne Rhône Alpes et la SNCF, pourtant financeurs des travaux « à minima » pour cette réouverture. Ensuite nous vous ferons le récit d’une journée loin d’être toute rose pour les usagers que nous étions, et c’est là qu’on comprend mieux l’absence des autorités organisatrices des transports, les régions, de l’état et de la SNCF. Un service public qui d’entrée de jeu fait pitié.
 

 
Nous avions prévu de rejoindre Grenoble pour les premiers discours avec le premier TER inaugurant la ligne qui passait à 7h35 à Veynes Dévoluy.

Accueil... Merci à la région SUD de fermer les guichets.

Pas de chauffage en gare avec les -2° dehors, distributeur alimentaire saboté. On veut bien suivre les conseils mais pratique à 6h du matin de trouver un commerce ouvert à Veynes.

Surprise surprise, le train est annoncé avec 15 minutes de retard, en fait ce sera 20.

Nous avons le temps de visiter les quais et de découvrir la banderole du collectif de l’Etoile de Veynes.

Une fois installés, surprise surprise, annonce du contrôleur : « Le train est bloqué en gare de Veynes et ne peut pas redémarrer à cause du froid, les compresseurs ne démarrent pas, on ne sait pas quand on partira. »

On sort prendre l’air. L’attente se poursuit et déjà le jour se lève.

En définitive nous partons avec 35 minutes de retard. C’est parti pour les cimes et les premières neiges. D’abord la gare d’Aspres sur Buech puis Lus la Croix Haute puis Clelles-Mens...






Nous circulons avec 40 minutes de retard. Cela ne nous permettra pas d’assister aux discours en gare de Grenoble. Nous décidons de descendre à Pont de Claix (banlieue industrielle de Grenoble) pour attraper le TER qui amène les activistes à Lus pour les cérémonies de midi.

Accueil à la gare de Pont-de-Claix : aucune fiche horaire du nouveau service de la ligne qui débute le jour même. Seule une vieille fiche obsolète trône.

Le TER est annoncé aussi avec 10 minutes de retard. En fait il sera à l’heure. Merveille des annonces SNCF.

Une fois dans le train bondé en double rame (alors qu’il est annoncé sur les applications en simple rame) autre ambiance...

Les annonces au micro sont assurées par une charmante membre du collectif

Ambiance accordéon et déclamations diverses...

300 passagers ont pris place dans ce train pour Lus. A l’arrivée, discours des élus locaux, musique et déclamations... par une température et un vent glacial.




L’accueil des participants par le maire de Lus la Croix Haute, Laurent Bernard.

Quelques autres impressions...



Et enfin l’arrivée du TER de Gap en fanfare amenant les activistes de la région Sud à Lus.

 
Nous avons été assez présents tout au long de la journée sur notre compte Twitter.
 
Dans la presse : Ouest France