Lignes des trains Aubrac et Cévenol : les régions Occitanie et Auvergne Rhône Alpes demandent un traitement spécial à l’Etat

, par La rédaction

« Les lignes hors lignes inter-régionales ( c’est à dire les lignes Nîmes Clermont-Ferrand dite ’Ligne des Cévennes’ et Béziers Neussargues dite ’Ligne des Causses’ ) font l’objet d’une négociation séparée avec l’Etat et la région Auvergne Rhône Alpes » pour laquelle la région demande un engagement de l’Etat nettement plus conséquent pour ces lignes de vie du massif central. Nous n’avons pas de réponse début janvier de la part du gouvernement à ce sujet." C’est ce qu’on peut lire dans la lettre des élu-e-s communistes et apparentés du groupe Nouveau Monde de janvier 2021 sous la plume de Jean-Luc Gibelin chargé des transports à la Région Occitanie. La démarche était confidentielle, elle vient donc d’être rendue publique.
 

 
Les régions appuient donc elles aussi, avec nous la nécessité d’un plan spécial de renouvellement des deux lignes financé par l’Etat. Pour rappel nous demandons de notre côté au gouvernement, avec 3 autres groupes de défense d’usagers, une régénération totale de toutes les lignes du massif central avec la remise en circulation des tronçons Thiers Boën de la ligne directe Clermont-Ferrand Saint-Etienne, Séverac le Château Rodez, et Montluçon Eveaux les Bains sur l’axe Montluçon Ussel Brive, fermés il y a quelques années seulement. Pour le moment la SNCF répond dans le reportage de France 3 Auvergne évoquant notre lettre à Jean-Pierre Farandou, PDG du groupe, et à l’Etat : « Sur les 300 millions d’euros nécessaires pour la ligne du Cévenol, 50 sont budgétés, on ne peut pas tout faire. » Cette réponse ne nous satisfait pas. Nous demandons une régénération complète de la voie même menée par étapes. Depuis dix ans ce n’est pas le cas.
 
L’Etat fait donc la sourde oreille
 
Il est pourtant grand temps d’assurer ce grand chantier pour tous les habitants de notre massif de moyenne montagne qui y vivent, pour ses étudiants et lycéens qui y travaillent, pour ses entreprises, pour ses visiteurs, touristes et randonneurs. Nous souhaitons qu’il réponde favorablement bientôt. Avec un ministre des transports auvergnat, un Premier ministre favorable au train, des régions volontaristes, si la demande n’aboutit pas, elle n’aboutira jamais.
 
L’article entier de Jean-Luc Gibelin, un point bilan intéressant dans cette revue :