Train de nuit Nîmes Clermont Paris : délibération des élus de Monistrol d’Allier (Haute-Loire)

, par La rédaction

Après les promesses du gouvernement Macron pour le retour des trains de nuit en commençant par un Nice Paris et un Tarbes Paris, annonces aussitôt démenties hier même par le ministre du budget Bruno Lemaire qui dit qu’il n’y en aura qu’un seul, on peut dire que l’engouement retrouvé de ce mode de déplacement économe et écologique fait débat dans la société. Un débat qui arrive bien tard ici après le fort engouement de nos voisins européens.
 
L’intérêt des gouvernements est en tous cas retrouvé à tel point qu’il y a en ce moment une recherche presque éperdue des voitures de train de nuit disponibles, car notre pays n’en dispose plus, elles ont été mises à la ferraille par le gestionnaire SNCF,
 
Ainsi nous avons :
 une forte demande des usagers adeptes du lent et de la préservation des ressources,
 une forte demande des pays voisins, les trains de nuit étant souvent internationaux,
 pratiquement aucune voiture couchettes disponibles en France à part quelques unes actuellement en « relooking » dans le Sud Ouest,
 une forte demande des élus locaux, notamment des territoires qui n’auront jamais la grande vitesse et qui de toutes façons ne la veulent pas forcément,
 un gouvernement extrêmement timide sur le sujet malgré les premières déclarations pleines d’espoir.
 
Fort intérêt en tous cas des territoires traversés par lle train de nuit de la ligne des Cévennes Nîmes Clermont-Ferrand Paris dont tous les élus, maires, conseils municipaux, députés, sénateurs des territoires desservis souhaitent le retour le plus rapide possible. Il va falloir batailler énormément encore une fois pour que le Massif Central soit pris en compte. La municipalité de Monistrol d’Allier en Auvergne Rhône-Alpes s’ajoute aux communes qui ont pris une délibération pour en souhaiter le retour :
 

 
Elle s’ajoute à celles prises à Paulhaguet, La GrandCombe, Chamborigaud, Génolhac, Sainte-Florine, Alleyras et Labastide Puylaurent.