Bad news pour les lignes ferroviaires : Guillaume Pépy reconduit par le ministre pour 5 ans !

, par La rédaction

Le train Cévenol ne risque pas de revenir sur Marseille et aucun nouvel élan ne risque d’être donné aux lignes ferroviaires structurantes du massif central, c’est désormais certain puisque nous venons de l’apprendre : Monsieur Pépy reste à la tête de la SNCF pour 5 ans.

L’entité fusionnée SNCF + RFF, sous sa houlette, va donc, on peut lui faire confiance :

 continuer sa politique du tout TGV,

 continuer ses manoeuvres de dénigrement sournoises et d’abandon des lignes directes entre les villes du pays, pour favoriser encore et toujours le passage par Paris, car oui on parle bien ici de l’éternel centralisme parisien, celui qui suce et s’approprie l’énergie des régions depuis des siècles.

Et même si les trajets détournés proposés par bornes, Internet et guichets doublent leur longueur et donc le prix des billets. Les pigeons voyageurs continueront à suivre puisqu’ils font confiance et n’ont pas d’autres alernatives.

Tout va être fait pour continuer à nous tromper soyons-en sûr ! La politique du tout abandon sauf le TGV va droit au mur. Elle favorise la désertification rurale et donc la concentration dans les grosses métropoles. C’est comme si on supprimait les routes du pays en ne laissant que les autoroutes !

Mais Monsieur Pépy fera certainement gagner beaucoup d’argent aux futurs actionnaires grâce à ses billets les plus chers d’Europe, grâce au TGV et ses lignes payés par les contribuables, et sur leur dos puisque le vrai service public aura disparu pour cause de fermeture généralisée des autres lignes.

Toutes les régions, au début ravies de récupérer la compétence des transports ferroviaires de leurs territoires, devraient se soulever ensemble et frapper du poing sur la table devant les abus de cette politique d’abandon des lignes non TGV. Les transports interrégionaux doivent être développés et rester gérés par la SNCF.

Au lieu de celà chaque jour on apprend qu’un petite ligne va fermer. Hier encore c’était dans les Pyrénées, où la SNCF veut se débarasser du petit train jaune de Cerdagne Capcir après plus d’un siècle de service quotidien. Maintenant à qui le tour ?

En fait, c’est très clair, c’est une politique d’ABANDON qui caractérise l’action de l’ex-nouveau président de la SNCF. Et l’abandon est criminel, vis à vis de l’histoire, vis à vis des pays desservis, vis à vis du travail de nos anciens.

Et par rapport à cet abandon notre collectif propose une solution radicale : que la SNCF laisse clairement tout le réseau des lignes secondaires pour le franc symbolique aux régions, et que celles-ci se regroupent en fédération pour proposer un service de transport ferroviaire national, ou interrégional ce qu’elles font déjà sur certaines lignes, un service concurrent au réseau TGV, à tarif normal, qu’elles pourraient appeler ’réseau traditionnel’ ou ’réseau vitesse douce’, avec la possibilité de s’arrêter, de flâner dans toutes les villes du parcours puis reprendre son parcours, le lendemain éventuellement. Tous services que la SNCF a volé aux usagers.

Monsieur l’ex-nouveau président, nous connaissons au moins clairement vos objectifs. Soyez certains qu’à notre micro échelle nous ferons tout pour les faire échouer.

Source : l’article de Challenges.fr