Les nouveaux Coradia Liner devaient être mis en service avant fin 2019, dimanche 15 décembre précisément et un lancement officiel était prévu à 13 heures 30 gare de Nîmes.
 
C’est mal engagé. Au vu des perturbations diverses et variées occasionnées par la grogne des cheminots contre la suppression des régimes spéciaux des retraites voulue par le gouvernement, l’opération a été reportée le jeudi 16 janvier au même endroit... si la situation le permet.
 
L’Etat a financé trois rames neuves Régiolis Coradia Liner pour 30 millions d’euros. Elles seront exclusivement affectées à la ligne.
 
Selon le constructeur ces trains ont pour dénominateur commun la qualité de voyage et de circulation à bord. Ils ont tous des planchers bas pour un accès facilité de plain-pied depuis le quai, avec deux hauteurs de plancher proposées selon les spécificités du réseau desservi. L’expérience des passagers à mobilité réduite est ainsi entièrement conforme aux normes d’accessibilité.
 
Toujours selon Alstom « les passagers des trains Régiolis de la gamme Coradia voyagent dans le calme, en profitant du confort des transports en commun modernes : grandes fenêtres, écrans d’information, prises électriques, etc. »
 
Techniquement sur de la plupart des modèles Coradia, les équipements de traction sont montés sur le toit, pour faciliter la maintenance et réserver plus d’espace dans les voitures aux sièges et aux prestations pour les passagers. Côté énergétique, les rames utilisent le freinage à récupération.
 
Le Régiolis est présenté comme « un train modulable qui sait tout faire » et proposé en trois versions avec trois, quatre ou six caisses, et trois types d’aménagements, péri-urbain, régional ou intervilles. À l’image de l’AGV du constructeur, ou des Z 50000 et Regio 2N de Bombardier, la rame est conçue avec une architecture articulée, avec les bogies disposés entre les voitures.
 
Un peu plus de confort, en théorie, pour les usagers auvergnats, cévenols et les autres.
 
A quoi s’attendre à l’intérieur ?