Plus d’un mois que la SNCF refuse un service minimal ferroviaire dans le Massif central [MAJ]

, par La rédaction

C’est le plus gros scandale depuis des dizaines d’années ici dans le Massif central, avec le refus de service de deux mois au printemps 2018, qui en dit long sur les visées du groupe SNCF, de son nouveau président et du nouveau président de SNCF Réseau, Luc Lallemand, ex patron d’Infrabel, le gestionnaire des infrastructures ferroviaires belges, qui tout récemment voulait fermer 12 « petites » lignes dans le sud de la Belgique, en dépit de la loi belge le lui interdisant.
 
Certainement choisi par l’Elysée pour ses positions telles que : « Le train n’est pas fait pour transporter 15 voyageurs entre deux villages », on peut donc attendre le pire pour les lignes rurales de moyenne montagne, au sud, à l’ouest, à l’est de Clermont-Ferrand. Au regard de la qualité de service de sa relation en train avec Paris, force est de constater que l’opérateur ferroviaire est au dessous de tout en Auvergne.
 
Il est donc essentiel que les élus et les usagers fassent une énorme pression envers l’état pour l’obliger à inscrire dans la loi l’interdiction de fermeture par la SNCF des soit-disant petites lignes du pays, vitales pour l’irrigation des territoires.
 
C’est nous pensons un des objectifs à atteindre maintenant puisque la société dite ferroviaire rechigne à ses obligations et qu’aucune amélioration n’est en vue. Et cela en dépit des volontés affichées en privé ou de vive-voix par certains de ses décisionnaires de terrain.
 
Un signe positif cependant sur les trains de nuit : la récente loi Mobilités engage l’état à étudier leur relance puisque d’ici juin 2020 il ne financera uniquement que si les villes se mobilisent. Il est donc essentiel que les députés et sénateurs portent ce retour et qu’en ces temps de municipales les candidats s’engagent, déclarent et agissent pour le bien de leur futurs administrés, comme le collectif Oui au train de nuit vient de le demander sur Twitter :
 

 

 
[Mise à jour du 16/01/2020]
 
Voici l’article que vient de publier à ce sujet le quotidien Le Progrès : 8 trains sur 10 qui circulent ? En Haute-Loire, « c’est faux ! »