Train Cévenol vers Marseille : le gouvernement recule et confirme l’arrêt à Nîmes ! Après dé[brouill]ez vous...

, par La rédaction

Après l’annonce solennelle du maintien du terminus du Cévenol à Marseille à partir du 4 avril 2013 devant les députés, de la part du président de la SNCF, Guillaume Pépy, le 20 novembre dernier, voilà que son ministre Frédéric Cuvillier dément dans une lettre envoyée le 12 décembre dernier au président de la région Auvergne ! On peut y lire que la convention signée en 2010 prévoyait l’arrêt à Nîmes en 2013 et que l’offre de trains entre Nîmes et Marseille est trés importante, donc suffisante pour assurer la correspondance.

En voici le contenu :


RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Ministère de L’ÉCOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE et de L’ENERGIE
Le ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche

Pans, le 12 DEC 2Q12

Référence : CWA120163O5-D12013041
vos réf.:75249

Monsieur le Ministre,

Vous avez bien voulu appeler à nouveau mon attention sur le devenir de la ligne « Cévenol » qui assure la liaison Clermont-Ferrand / Nîmes / Marseille. Je vous en remercie.

La convention relative aux Trains d’Equilibre du Territoire (TET), signée en 2010, prévoyait, que « Le Cévenol » s’arrêterait à compter de 2013 à Nîmes, où les passagers pourraient emprunter le TER. Cette disposition répondait notamment à la difficulté de tracer les sillons entre Nîmes et Marseille, réseau saturé, faisant l’objet de nombreux travaux de rénovation et de modernisation, et où il existe une offre ferroviaire alternative importante et notamment des TER.

Cette limitation à Nîmes n’est en aucun cas une anticipation d’une suppression du Cévenol. Le gouvernement est déterminé à maintenir ce train. Ainsi, pour la période 2007-2014, 62 millions sont consacrés au renouvellement et au développement de la ligne Clermont-Nîmes dans le cadre des contrats de projets ou du plan-rail Auvergne, et en moyenne 13 millions d’euros sont affectés chaque année à la maintenance de cette ligne. Le Cévenol a une fonction d’aménagement du territoire entre Clermont-Ferrand et Mîmes et il la conservera.

Cette limitation à Nîmes aurait dû être l’occasion de mieux articuler les services TER et TET. Cependant, j’ai constaté que les correspondances qu’il est prévu de mettre en oeuvre en gare de Nîmes ne sont pas satisfaisantes, notamment dans le sens Marseille-Nîmes.

Par conséquent, j’ai demandé à la SNCF d’examiner les améliorations qui pourront être techniquement apportées à la desserte. L’entreprise estime que la fin des travaux sur le viaduc de Courbessac en avril 2013 améliorera l’exploitation de la gare de Nîmes, redonnant un peu de
souplesse en termes de circulations. J’attends rapidement des propositions de la SNCF afin d’améliorer, en avril 2013, la desserte dans le sens Marseille-Nîmes-Clermont.

Je ne manquerai pas de vous tenir informé des solutions techniques qui auront été arrêtées.

Vous assurant de ma mobilisation sur ce dossier, je vous prie de recevoir, Monsieur te Ministre, l’expression de ma considération distinguée.

Frédéric CUVILLIER

[à]

Monsieur René SOUCHON
Ancien Ministre
Président du Conseil régional d’Auvergne
Hôtel de la Région
13-15, avenue de Fontmaure
BP60
63402 CHAMALIERES CEDEX

Cette lettre reproduite ci-dessus, s’appuie encore sur des mensonges puisque l’offre de circulation entre Nîmes et Marseille a toujours été et est de plus en plus MINABLE : aucun train direct entre 7h15 et 13h, oui vous lisez bien, ni entre 15h15 et 17h, ni après 19h15 !

Que le président de la SNCF dont la fin de mission est annoncée pour le mois prochain, raconte n’importe quoi pour satisfaire les élus, passerait, mais qu’on assiste à des revirades permanentes de la part d’un gouvernement dit socialiste, qui est prêt à toutes les circonvolutions car incapable de décisions un tant soit peu courageuses pour maintenir les services en zone de montagne et rurale et qui fait pire que son prédecesseur, là on atteint le fond.