La ligne de chemin de fer des Cévennes, ceux qui l’ont construite

, par La rédaction

Bernard Soulier est né à Auvers, dans le massif du Mont Mouchet à la limite du Cantal et de la Haute-Loire, passionné d’histoire et en particulier par le mystère de la Bête du Gévaudan dont il a écrit une version, il vient de publier, parmi d’autres sujets, un récit intéressant de 39 pages sur la construction de la ligne des Cévennes entre Génolhac et Langeac, dans le numéro 12 d’Histoire sociale de la Haute-Loire. Une saga bien documentée et si plusieurs ouvrages de référence sur la ligne du train Cévenol sont déjà parus, notamment ceux de Pascal Bejui, Trains de Montagne en 1985, Histoire du Rail TransCévenol en 1991 (épuisés), l’auteur s’est concentré sur la construction de la ligne et ses aspects sociétaux avec l’irruption de centaines d’ouvriers « étrangers » dans ces contrées reculées et assez fermées de Lozère et de Haute-Loire. Il y est question aussi de la bataille que se sont livrés les élus locaux pour le choix du tracé définitif. Au moment où l’on fête les 150 ans de la ligne Clermont Nîmes ces quelques pages tombent à pic pour nous rappeler le génie de quelques uns, la sueur et le sang de nos anciens qui ont coulé pour son édification.
 

 
Un document fort intéressant comme le sont toujours les choix de rédaction de cette collection, accompagné ensuite d’une étude de René Dupuy sur les Aléas de la navigation sur l’Allier et la dévastation des forêts de Haute-Loire, qui traite de la difficulté des échanges le long de cette rivière depuis les temps anciens.
 

 
A se procurer urgemment.
 
Histoire sociale Haute-Loire numéro 12 année 2021 aux éditions Flandonnière, disponible pour 22 euros dans toutes les librairies altiligériennes et aussi FNAC du Puy en Velay.