Il s’agit de la prolongation « naturelle » de la ligne des Cévennes, c’est celle qui va à la Méditerranée jusqu’au Grau du Roi. La SNCF vient de décider unilatéralement comme toujours, malgré les réunions et les échanges avec ses représentants, de supprimer tous les trains de cet axe jusqu’au nouvel an. La raison ? Manque de personnel.
 
En pleine fêtes de fin d’année où les nîmois seraient ravis d’aller prendre un bol d’air à la mer et de profiter des embruns iodés.
 

On marche sur la tête dans ce pays. L’opérateur ferroviaire se déclare donc incapable de faire fonctionner une ligne un mois durant et le clame sur tous les toits : « SNCF est actuellement en forte tension sur la disponibilité du personnel sur l’ensemble d’Occitanie : agents de conduite, agents du service commercial comme agents en charge de la maintenance du matériel roulant. Pour ces personnels, l’entreprise observe ainsi une augmentation régulière des absences liées à la COVID ». Mais bien sûr. Il nous semble qu’il est du devoir d’une entreprise y compris de service public, de prévoir, d’anticiper. Ce n’est pas le cas chez eux.
 
On s’aperçoit une nouvelle fois que malgré le fort volontarisme de la région Occitanie à faire circuler ses TER sur toutes lignes, restantes, du réseau, malgré les investissements lourds de cette collectivité, la société dite ferroviaire n’a de cesse de mettre des bâtons dans les roues. Il s’agit pourtant de l’argent des contribuables, d’un service public de transports. SNCF n’en a cure.
 
Nos amis de l’association des usagers de la SNCF du Gard ont demandé une circulation AR minimum par jour, qui leur a été refusée. Les fameux bus de substitution ont été mis en place. Préparez et sortez vos VOMIBAGs.