Martine Guibert, chargée des transports à la région et cantaloue d’origine, ne pouvait pas faire moins que de secourir le tronçon ferroviaire Aurillac Figeac, sur l’axe Clermont Capdenac (puis vers Toulouse et Paris). Figeac dont la gare a récemment brûlé et que SNCF refuse de reconstruire sur ses deniers, à tel point que la région Occitanie lui demande officiellement d’en devenir la propriétaire pour accélérer les travaux, puisque, obligée, elle va en financer plus de 90%.
 
Sur la partie Cantal on note donc avec plaisir que la région voisine, AuRA, s’engage dans des travaux qui débuteront en... 2021, pour que la liaison vers la ligne POLT Toulouse Paris soit confortée, ou simplement pas fermée.
 
Mais que sont donc ces travaux au coût exhorbitant de 4,8 M (financés là aussi à plus de 90% par AuRA) ? Vous allez rire :
 
– Des interventions ponctuelles sur la voie entre Viescamp et Aurillac (zones boueuses conduisant à des défauts de nivellement).
– Des reprises d’ouvrages d’art et ouvrages en terre sur l’ensemble de la ligne.
– Une mise en oeuvre d’un système de compteur d’essieux entre Aurillac et Viescamp (pour supprimer le risque de deshuntage sur le tronçon).
– Des travaux divers sur la signalisation (remplacement de câbles), et sur les zones de filets détecteurs.
 
Un compteur d’essieu SNCF à 1 M d’euros sans doute...

 
Autrement dit rien que des problèmes et du matériel de routine qui auraient dû être traités et financés par SNCF dans le cadre de son entretien quotidien. Mais où était-elle ? Nouvelle preuve s’il le fallait de l’abandon par cette entreprise depuis des décennies des lignes ferroviaires du massif central.
 
A lire en détail sur :
 
Train : la Région compte investir pour la remise en forme de la ligne Aurillac-Figeac
 
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