SNCF : Moins c’est long, plus c’est cher (revue de presse)

, par La rédaction

Edifiant article de Que Choisir sur la tarification des billets de train de l’opérateur SNCF qui prouve que les billets TGV concernant les trajets courts sont vendus à des prix proportionnellement plus élevés que ceux qui concernent les longs trajets, les régions s’occupant de celles des TER ayant souvent des prix plus attractifs. Chaque usager régulier du train s’en était, d’expérience, aperçu, mais l’étude de l’association de consommateurs en démontre bien le principe et sa systématisation.
 
Il est bien connu que l’usager est perdu devant les tarifs SNCF et ne les comprend pas. La faute en est au Yield management lancé en 2007 sous la présidence de Anne-Marie Idrac juste avant celle de notre ami Pépy.
 
Ses promoteurs en disaient qu’il rendait possible : « l’augmentation du chiffre d’affaires de la SNCF, ainsi que sa rentabilité en adaptant parfaitement son offre à la demande des consommateurs. D’autre part, il permet de rentabiliser l’activité de l’entreprise qui éparpille ses consommateurs sur toute l’année. »
 
Le mieux est de juger de vous-même de ses effets pervers : même à l’intérieur du pays les tarifs au kilomètre varie du simple au double selon les régions ou les liaisons. Pour les trajets de moins d’une heure ils sont par exemple moins chers en Bretagne, plus chers dans la vallée du Rhône et l’Est du pays (tableau 2). Ils sont au mieux de 0,10 euros au kilomètre pour les longs trajets contre 0,17 pour les courts. Au pire de 0,17 pour les longs à 0,36 pour les courts !
 
On lira aussi avec intérêt : La construction des prix à la SNCF, une socio-histoire de la tarification.
 
Voici une capture d’écran de l’article mais vous pouvez aller sur le lien l’article est en lecture ouverte.