Cécile Duflot (EELV) démarre sa campagne à bord du train Cévenol

, par La rédaction

Tant mieux pour la ligne des Cévennes mais bon... L’ancienne ministre du logement avait donné rendez-vous à la presse devant la gare de Nîmes mardi 21 juin un peu avant son grand voyage de soutien au train jusqu’à Paris.
 
Dans un contexte politique où ses anciens partenaires socialistes sont prêts « à la flinguer politiquement » selon le SMS récent d’un proche de Hollande après son voeu de faire équipe commune avec le Front de Gauche pour la future présidentielle. Un PS prêt de plus à préférer Nicolas Hulot.
 
Si nous déclarons que toute initiative de soutien à la ligne Clermont Nîmes est bonne, notre collectif, invité, n’a pas désiré s’afficher dans ce contexte politicien.
 
De plus, lorsqu’on s’aperçoit en région Languedoc Roussillon Midi Pyrénées (bientôt Occitanie ?) que les Etats généraux du Rail menés tambours battants depuis deux mois avec 36 réunions populaires, ne sont en fait qu’une opération pour amuser la galerie puisque la présidente Carole Delga affirmait récemment qu’elle était favorable aux deux gares TGV inutiles de Nîmes et Montpellier, on ne peut être amené qu’à constater que les opérations des Verts au sein de l’exécutif socialiste régional ne sont suivis d’aucun effet.
 
Et donc la presse en folie du matin :
 
 France 3 Pays gardois, journal de 19h20 du 21 juin, le script :


Ancienne ministre, leader écologiste, Cécile Duflot a pris son bâton de pèlerin pour défendre les petites lignes ferroviaires, cévenoles en tête. Plusieurs collectifs appuient sa démarche. Parmi eux, les opposants aux investissements massifs en faveur des trains ou des lignes à grande vitesse comme Nîmes-Montpellier, sans parler des gares TGV.
 
Cécile Duflot, députée EELV de Paris :
« On a tellement favorisé le TGV qu’on a fait exploser le prix des billets, qu’on a fait diminuer le recours au train parce que toutes les Cévennes, une grande partie du Massif Central sont évidemment pas accessibles en TGV donc on est obligé de trouver d’autres solutions alors que c’est beaucoup moins coûteux. Simplement, si on le fait pas aujourd’hui on va perdre ces lignes, on va perdre ce capital ferroviaire. Donc défendre ces lignes de train, en fait c’est préserver l’avenir. C’est vraiment répondre aux enjeux écologiques et aux enjeux de solidarité territoriale. »
 
Défendre la ligne Alès-Bessèges ou celle de la rive droite du Rhône, c’est le crédo de ces collectifs et des usagers des transports. Et beaucoup l’ont fait savoir dans les états généraux du rail lancés par la nouvelle région.
 
Christian Dupraz, conseiller régional écologiste délégué aux états généraux du rail :
« On a 60% d’augmentation d’utilisation des trains depuis 10 ans sur la région. Donc quand les trains marchent, quand ils sont à l’heure, ils sont extrêmement fréquentés. Le problème c’est leur fiabilité, leur cadencement. Donc si on veut tuer le train, il suffit de le désorganiser. Si on veut que les gens prennent le train, il faut que ça marche. »
 
Cécile Duflot a quitté Nîmes en tout début d’après-midi par le Cévenol direction Paris via Clermont Ferrand. Sur le trajet, élus et associations ont prévu de monter à bord pour faire un bout de chemin avec elle.


 

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