Comble et délectation : la SNCF ferme les gares de la ligne du Cévenol et porte plainte contre ses usagers [MAJ]

, par La rédaction

Avec la SNCF c’est toujours possible ! Midi Libre nous l’apprend : la société dite ferroviaire ose porter plainte contre le Comité de défense des services publics et son président, eux qui ont eu l’outrecuidance de protester ces dernières semaines à Génolhac dans le Gard contre la fermeture des guichets de leurs trois gares sur la ligne du train Cévenol. Mais nous lui conseillons d’aller jusqu’au bout de sa démarche : il faut impérativement aussi qu’elle porte plainte contre tous les élus des Cévennes qui soutiennent le comité. Afin que le ridicule explose un peu plus dans les médias.
 
Le comité doit heureusement rencontrer bientôt le sous-préfet du Gard et il va aussi être question de cette plainte pour, tenez-vous bien, « entrave à la circulation des trains ».
 
Mardi 17 février à 10h tous les membres du Comité de défense se sont portés volontaires pour accompagner le président Claude Magnien à sa convocation à la gendarmerie de Génolhac. Ils demanderont à être entendus eux aussi par solidarité.
 
On savait le groupe de transports cynique mais certainement a-t-il très mal digéré la lettre du président de région Damien Alary qui lui demandait des explications sur la fermeture, justement, des guichets de ces gares. Ce groupe dont le président Pépy s’offusque en permanence dans les médias du SNCF bashing. On attend toujours la réponse que nous ne manquerons pas de commenter ici une fois rendue publique.
 
Ailleurs dans la presse on se gausse, surtout en Midi Pyrénées :
 
 La Dépêche du Midi : Languedoc-Roussillon, La guerre des gares fantômes
 

 
 France 3 Pays Gardois du 5 février 2015 (script) :
 

La tension persiste à Génolhac entre usagers et SNCF. Le comité de défense des services publics a bloqué à plusieurs reprises les trains pour protester contre la fermeture des guichets. Son président est convoqué le 17 février à la gendarmerie après la plainte déposée par la SNCF pour entrave à la circulation. Mais les autres militants demandent à être entendus eux aussi.