Etoiles ferroviaires : un RER nommé Désir le 29 février à Toulouse

, par La rédaction

Il importe que, suite aux nouvelles possibilités laissées par la loi LOM et pour répondre aux besoins des populations, les étoiles ferroviaires existantes se renforcent, et même et surtout celles des territoires de montagne ou ruraux ! On pense là à Clermont-Ferrand, à La Bastide Puylaurent, à Marvejols, à Séverac, à Saint-Georges d’Aurac, à Pont de Dore et tant d’autres.
 
Le développement des noeuds ferroviaires ne va pas forcément contre les liaisons structurantes entre les villes. Simplement il faut que les deux flux puissent cohabiter. Et c’est possible, de nombreux pays le font sans aucune difficulté depuis des décennies, comme en Catalogne par exemple avec les Rodalies de Barcelona, les trains de banlieue.
 
En France les citoyens se sont emparés de plusieurs projets de renforcement notamment à Toulouse ou dans les Alpes à Veynes. La SNCF freine à 4 pieds comme d’habitude, tout ceci ne fait pas partie de ses plans ni de ses objectifs. La société dite ferroviaire là peut être accusée de concentralisme vers Paris au simple vu de la carte de son réseau. Un centralisme qu’elle a tout fait pour renforcer au fil de son monopole : élimination ou mise en difficulté des lignes transversales (Bordeaux Nantes, Nice Bordeaux, Lyon Bordeaux etc.), fermeture de petites lignes irrigantes. En bon petit soldat du concept état-nation-uneseulecapitale, elle a le plus grand mal à concevoir l’existence même d’étoiles ferroviaires attractives en « province ».
 
Une telle politique ou absence de... a clairement favorisé comme on pouvait l’attendre la désertification des territoires au bénéfice d’une seule capitale.
 
Mais c’est sans compter sur les citoyens intelligents qui proposent depuis peu des projets cohérents qui ne coûteront pas grand chose, si ce n’est une volonté commune des décideurs. Le collectif Rallumons l’Etoile de Toulouse est de ceux-là.
 

 
Il a beaucoup de mal à trouver écho auprès de la SNCF à tel point que trop bousculée cette dernière a refusé l’autorisation de circulation d’un train demandée pour la journée du 29 février. Une journée où le collectif veut sensibiliser la population à son projet pour le bien de tous : Le RER toulousain, faire d’un rêve une réalité comme elle l’affiche sur son site.
 
« Rallumons l’Etoile ! » va utiliser les TER de la SNCF pour son « RER nommé désir » puisque la SNCF s’obstine à annuler son train spécial. Les horaires sont avancés d’environ une heure et « Rallumons l’Etoile ! » achètera des tickets TER pour tous ceux qui auront réservé leur place sur son site (3 €). Ce samedi, ce sera donc bien la « Fête du RER », entre Baziège et Castelnau-d’Estrétefonds.
 

 
Des activistes toulousains obstinés comme on les aime.
 
Leur dernier communiqué de presse.