Ligne des Cévennes : le bout du tunnel en 2022 ?

, par La rédaction

De gros travaux ont débuté cette année sur les ouvrages de la ligne, principalement côté sud de la ligne. Le début d’un « grand » plan de rénovation prévu jusqu’en 2022 selon la SNCF.
 
Voilà qui soulagera les usagers des Cévennes et du Haut Allier peut-être, s’ils ne sont pas tous partis d’ici là, tant les coupures totales de circulation des trains dues aux travaux, récurrentes depuis près de dix ans maintenant, sont handicapantes pour les territoires.
 
Le reportage diffusé jeudi 11 mai sur France 3 Pays gardois sur les travaux actuels à Chamborigaud ainsi que la version texte :
 


Il n’y a plus de train régional entre Alès et Langogne. La circulation sera interrompue jusqu’à fin juin, c’est la conséquence d’importants travaux de maintenance menés par la SNCF, comme ici à Chamborigaud.
 
Les responsables des travaux tiennent les chronos. La ligne doit être rendue aux clients dès le 30 juin 13 heures précises. A Chamborigaud, le planning est très serré. Certaines équipes doivent même travailler en roulement de 8 heures nuit et jour.
 
« Comme ils font ça qu’au marteau-piqueur, pour pas justement déconsolider… »
 
« Oui oui… mais ils auront pas plus de temps. »
 
De ce côté, on renforce le mur de soutènement. Un mur en pierres construit il y a déjà 150 ans et qui présentait quelques fissures.
 
Sébastien Argiolas, maître d’œuvre des travaux – SNCF :
« C’est pas vraiment une menace. C’est de l’entretien du mur. Donc ce mur-là était en surveillance. Suivant ces visites, on analyse les pathologies et voilà… donc ici, il y avait quelques fissures. D’ailleurs on voit des témoins ciblant qui datent de 2000, qui ont pas forcément évolué. Donc il y a pas eu une grosse évolution, depuis 2000, du mur mais quand même ce mur méritait… méritait à ce qu’on le renforce tout simplement. »
 
Autre opération menée en parallèle : le renforcement du plus grand tunnel de la ligne nommé le Bégude. Sur les 100 derniers mètres, l’affrontement entre 2 plaques géologiques provoquent des mouvements de terre et forcent sur les parois. Conséquences : fissures et infiltrations d’eau se sont créées à l’intérieur.
 
Hugo Fraisier, directeur des opérations –SNCF :
« On entreprend des travaux de confortement lourds de régénération complète de l’ouvrage, de la structure de l’ouvrage. A savoir, on créé des raidisseurs, c’est de poteaux en courbe dans la paroi, comme on en a pu voir dans les… tout à l’heure. Ainsi qu’en pied droit c’est-à-dire au niveau horizontalement, le long de la voie, de part et d’autre de la voir pour tenir la structure et la maçonnerie pour les 50 prochaines années à venir, au minimum. »
 
Coût des travaux : 4 millions d’euros. Ils ne sont que la première tranche d’un grand plan de rénovation sur la ligne Alès-Clermont Ferrand prévu jusqu’en 2022.