Lumières sur les rails, lors d’un samedi hivernal pour une action symbolique à Thiers, Noirétable et Boën c’est-à-dire sur le tronçon ferroviaire dérobé depuis 2016 aux voyageurs.
 
Les Foréziens réclament le retour du train sur cet axe, le plus direct entre Lyon Saint-Etienne et #Clermont-Ferrand.
 
Une cinquantaine de personnes dans chaque ville ont bravé le froid pour apporter leur lumignon afin d’éclairer la voie. C’était sans compter sur le vent glacial qui éteignait systématiquement les bougies. Les présents durent se résoudre à utiliser la lumière, sèche, des smartphones pour marquer leur présence.
 
De nombreux élus étaient là, à Thiers, Boën et Noirétable pour soutenir la demande comme ils le font depuis le début du mouvement. Qu’ils en soient remerciés.
 
Le tweet de la députée LFI Marianne Maximi qui s’était déplacée à Thiers

 
Le vin chaud, un peu d’accordéon, un food-truck étaient de la partie, de même que l’ambiance musicale judicieusement élaborée avec goût et finesse par un des coprésidents de l’association organisatrice Letrain634269 .
 
Voici la vidéo de 4 minutes déposée sur Youtube suivi de quelques photos.
 

 
Les voies de la gare de Thiers avant l’opération nocturne

 
A Boën le timide début de l’opération (à cause du vent)

 
A Noirétable pendant le récital des excellents Ravacholes (Montbrison)

 
Frédéric Aguilera réagit
 
Le Vice-président chargé des mobilités à la région vient de réagir, contacté par France 3, extrait :

Contacté, Frédéric Aguilera, vice-président en charge des transports à la Région, ne souhaite pas faire de déclaration sur le sujet. « Les études d’opportunités avancent. Après, l’Etat, propriétaire de la ligne, devra prendre une décision », nous a-t-il fait savoir."

 
Ce qui signifie que, comme d’habitude, la région Auvergne Rhône Alpes renvoie la balle à l’Etat puisqu’elle refuse d’investir dans les infrastructures et le réseau ferroviaire, elle nous en a averti à de nombreuses reprises ces derniers mois. Nous traduisons plus exactement : Nous nous fichons bien des forézien.ne.s qui n’ont qu’à prendre leur voiture ou nos merveilleux bus pour se déplacer dans leurs métropoles.