Et c’est bien normal puisque les travaux de réhabilitation qui débuteront le 2 septembre font partie de la dernière phase programmée et financée par le Plan-Rail Auvergne 2009-2013. C’est donc légitimement que l’Association des élus pour la défense du Cévenol demande au ministre Frédéric Cuvillier et à Guillaume Pépy le président de la SNCF de relever dès les nouveaux horaires SNCF de décembre prochain, la vitesse des trains circulant dans les gorges entre Monistrol d’Allier et Langogne, pour les porter de 40 à 75 km/h, la vitesse initiale.

Dans son courrier l’association des élus affirme qu’elle ne comprendrait pas un refus de la SNCF puisque les travaux engagés depuis 4 ans, à grand frais du contribuable et au détriment des usagers durant les mois d’automne, l’ont été pour corriger les « dérèglements d’infrastructures ». Cela devrait faire gagner 20 minutes sur tous les parcours rendant ainsi la ligne un peu plus attrayante.

L’association des élus émet néanmoins un bémol : « la possibilité [NDLR : du relèvement de la vitesse] reste néanmoins soumise à une exécution complète et conforme aux cahiers des charges de ces travaux par les entreprises sous-traitantes. » et elle « appelle à la vigilance l’ensemble des décideurs et acteurs participant au contrôle de leur exécution, jusqu’au 8 novembre. »

Espérons un retour à un service normal dès la fin des travaux pour calmer l’énorme grogne des usagers de la ligne comme le confirme les commentaires incendiaires de notre pétition.